Pourquoi seriez-vous intéressé par ce que j'ai à dire si vous ne savez pas qui je suis ?
J'aurais pu inclure ceci dans mon post d'introduction, mais il y avait d'autres choses à dire, et de toute facon, ce post et cela ne me dérangera pas le moins du monde. Honnetement, au moment où j'écris ces lignes, j'ai un lectorat de 0, donc je peux écrire ce que j'aime et comme je l'aime sans penser à ce que les gens vont penser et ça fait vraiment du bien !
Hahaha, à vrai dire, c'est un concept avec lequel je me suis débattu aussi longtemps que je me souvienne. Ma mère avait l'habitude de me dire "tu ne peux pas porter ça, que vont penser les gens ?" et je le faisais parce que j'aimais bien l'idée que les gens aient quelque chose à penser de moi.
Cela me décrit assez bien. Produit d'un héritage ancien français se débattant avec la génétique hippie britannique des années 70 fournie par mes parents. Débarqué à Saint-Malo, en France, juste avant l'été 1976, le plus chaud de l'histoire (du moins c'est ce qu'on dit), j'ai ensuite été déraciné à l'âge de 8 ans dans un pays situé le plus loin au sud que possible de notre fuseau horaire - ce serait l'Afrique du Sud si vous regardez sur la carte du monde - je pense que c'était juste pour voir si nous, les enfants, sentirions le vieux pays nous rappeler.
C'était le cas. Pour ma petite sœur, le vieux pays a utilisé le vieux truc de la rencontre entre une fille et un garçon, ce qui lui a permis de se rapatrier immédiatement après avoir terminé ses études secondaires. Pour ma part, la fille a rencontré le garçon local et n'était pas encline à partir tout de suite. Au lieu de cela, les deux nouveaux adultes ont parcouru la majeure partie de l'Afrique à pied, en voiture, en camion, en train, en bateau et en bus. Et à dos de chameau.
Lorsque ma grand-mère nous a quittés, j'ai failli y retourner pour de bon, mais j'ai décidé de faire des enfants à la place. Si vous m'aviez demandé une demi-douzaine d'années plus tôt si je pouvais m'imaginer à 40 ans, en tant que soccer-mom, deux fois divorcée, avec une maison, une voiture, un chien et un travail de bureau, j'aurais ri et pris note de ne pas finir comme ça. Dommage que vous ne m'ayez pas demandé à l'époque, car c'est exactement ce que j'ai fait. Heureusement, on peut prendre ses propres décisions. Après avoir réalisé que ce n'était pas vraiment comme ça que je voulais que mon histoire se termine, j'ai commencé à en écrire une nouvelle. Ne vous méprenez pas, il y a des facons bien pires pour finir sa vie, en fait, la mienne a été très bonne et je n'en regrette pas une minute, mais j'ai souvent repensé aux jours de vagabondage et je me suis demandé pourquoi je ne pouvais pas avoir ça à nouveau.
Alors nous y voilà. Je divague sur le vagabondage.
C'en est assez pour aujourd'hui, je téléchargerai plus dans le prochain post.
Au grand vagabondage !
Gaëlle